Sunforest a été connu du grand public mondial grâce à l'inclusion de "I want to marry a lighthouse Keeper" titre phare du groupe. Bien des années plus tard Marks and Spencer en 2008 relance le titre dans une publicité ou l'on retrouve Twiggy mannequin phare des 60's. Sunforest est avant tout une pépite, un groupe injustement oublié sauf des collectionneurs s'arrachent l'album paru sur Decca en 1969 dans les 500 $. Aujourd'hui le meilleur (avec él records) label de réédition du monde Lion productions www.lionproductions.org Un label qui se plie en quatre pour retrouver des merveilles incunables et (c'est important) respecte les droits d'auteurs (ce qui n'est pas toujours le cas dans le milieu des labels de reissues). Sunforest représente ce moment incroyable dans la folk anglaise ou le psychédélisme s'est mêlé avec les traditions de l'albion médiévale. En France nous on avait Malicorne qu'est ce que je vous voulez que je vous dise. Avec Sunforest, the incredible String Band et le film "The Wicker Man" (nom repris par un DJ haut normand décérébré, qu'elle infamie) l'année 1969 en Angleterre était paganisto-déviante loin des billebesées peace & love. Sunforest expérimentait en partant de racines purement britannique sans chercher à copier les États-Unis tout comme Circulus un groupe furistico Médiéval (qui mélange Moog et luth).Un certain Herbie Flowers joue de la basse sur l'album de Sunforest, on retrouve le musicien sur le Melody Nelson de Gainsbourg et le "Space Oddity" de Bowie. Echappé du "Really got me" des Kinks et du "Je t'aime moi non plus" de l'homme à la tête de Gnou le guitariste Thunderclap Newman (bien connu des trainspotters qui lisent les credits des pochettes) lui joue..heu...de la guitare. Toutes plaisanteries mise à part Sunforest était un groupe très moderne (qui par moment rappelle Laurie Anderson dix ans avant), ses enfants de Circulus le sont tout autant. Si c'était ça la "modernitude" connaître ses racines pour se projeter dans le futur loin de tout revivalisme. J'écris cela parce que si j'entend encore un groupe de Frankaoui qui se prend pour Calexico ou Neil Young prêt du bayou, ou des néo 80 qui se croient au Bowery alors qu'ils vivent ... enfn, bon. Ce qui fait la sève des grands groupes c'est la culture (ignorance of your culture is not considerated cool proclamaient les Redidents ) et la volonté d'innover. Oui mais comment innover?? Non ce n'est pas en ajoutant des beat house sur du Mozart qu'on pousse la balle un peu plus loin, c'est en cherchant en soit.
Encore faut il avoir une vie intérieure, Sunforest et Circulus en ont une sacré!!!
Sunforest: "Sound of sunforest" (Lion Productions) (comme toujours son impécable, livret gorgé d'informations) Je vous encourage à découvrir les autres titres de ce label/distributeur fort doué!! www.lionproductions.org
Circulus: "Clocks are like people" (Rise above records)
Mike Alway est un homme qui avec quelques autres m'a beaucoup marqué ( je ne suis pas le seul et loin d'être le premier)- Je suis toujours heureux de savoir qu'él records existe toujours et continue à nous dénicher des merveilles.
Cette fois Sir Alway nous fait redécouvrir Vincent Price l'immortel Docteur Phibes que le grand public connaît via son intervention dès l'introduction du "Thriller" de Michael Jackson et par sa participation au "Edward Scissorhand" de Tim Burton. Outre un humour, une classe folle et une présence incroyable Vincent Price jouissait d'un organe vocal à la fois velouté et quelque peu inquiétant. Une sorte de Pierre Belmare en plus cool. Ou plutôt un Laurence Olivier du coté obscur. Mike alway avec "Vincent Price: master of the macabre" nous présente des lectures qu'avait enregistré Vincent price pour la radio. Les effets vocaux et les musiques horrifiques se succèdent en une folle sarabande qui nous entraînent au plus profond du psychisme du magistral Vincent Price. Qu'on ne s'y trompe pas Vincent Price était plus qu'un grand cabotin, c'était un grand acteur avec un panache et une densité rare même quand il jouait avec Kermit la grenouille.
Alors hop, hop, hop tu cours vite acheter ce disque:
"500 lost gems" of the sixties est le genre d'ouvrage luxueux et à la riche iconographie qu'on attendra en vain d'un éditeur français. Journaliste pour Mojo, Uncut, Record collector, gentleman farmer et surtout esthète, Kingsley Abbott a écrit un vrai chant d'amour au 45 tour, ce bon vieux SP & EP vinyle qui enterre tous les MP3 du monde . De 1960 à 1969 Kingsley Abbott relate l'aventure des trésors cachés et nous prouve que la richesse des 60's n'était pas composée uniquement des 4/5 noms qu'on nous joue habituellement ad nauseam. Trainspotters, curieux, fans de musiques 60's tous trouveront leurs comptes dans cet ouvrage qui prouve que les anglos-saxons restent les maîtres en matière de publications sur le rock et la pop! nuff' said!!
S’attacher aux pas d’April March est une affaire compliquée. Elle donne peu de concerts, mais ceux-ci sont toujours pleins à craquer. Ses chansons, peut-être grâce à leur très grande originalité et leur style cinématographique, apparaissent souvent dans des films, ceux de Quentin Tarantino, Gus Van Sant ou Alexander Payne. Elle a enregistré ou collaboré avec des artistes aussi importants que Brian Wilson, Ronnie Spector, Jonathan Richman ou Alain Chamfort. Sa carrière initiale d’illustratrice aux côtés de Steve Ditko, le créateur de Spider Man, et d’animatrice pour des dessins animés cultes comme Ren & Stimpy et Pee Wee’s Playhouse trahit son don inné pour l’expression tant visuelle qu’iconoclaste. Bilingue, elle chante souvent en français, utilisant le langage non pas comme une fantaisie superficielle, mais comme une palette supplémentaire qui étend son registre de parolière. Ce n’est sans doute pas la recette qui permet d’accéder au grand public, mais ceci dépasse notre sujet. Ce qu’April March nous offre, c’est une artiste qui oeuvre d’après des desseins qui n’appartiennent qu’à elle. Steve Hanft est aussi difficile à attraper. Si vous voulez le trouver, vous aurez sans doute à pagayer sur une planche de surf pour vous frayer un chemin à travers des brisants immenses, jusqu’à un « spot » secret quelque part au large des côtes californiennes, où Steve sera probablement en train d’attraper quelques « plaques » et de se glisser dans quelques « tubes » pour de matinaux frissons. Je mentionne ceci parce que le surf constitue la source d’influence principale de l’écriture de Steve, et cela se voit dans des paroles comme « couper la mangue en tranches » tirées de la chanson « Summer’s Day » issue du dernier album. Steve est également cinéaste. En réalité, il a rencontré April dans une école de cinéma, CAL ARTS pour être précis, où ils se sont découvert un intérêt commun pour la musique psychédélique et le punk, ainsi que pour les films de leur héros Jean-Luc Godard. Steve s’est fait tout d’abord connaître pour avoir réalisé des clips pour des groupes comme Cure et Spoon, mais a eu une exposition très importante récemment en produisant, réalisant et en jouant dans les vidéos à succès comme « Guy Catches Glasses With Face », « Shark Surfer », « Super Chill Monkey Does Hollywood » et « Guys Back Flip Into Jeans » sur Internet. Le nouvel album d’April March et Steve Hanft, Magic Monsters , est un mélange de toutes ces influences, qui se fondent en un voyage poétique à travers le temps et l’espace où des monstres magiques sirotent des sodas et taillent comme Yoda. MAGIC MONSTERS par April March & Steve Hanft Sortie le 5 DECEMBRE 2008
Un Magnifique Album avec une Pochette par Stéphane Manel http://www.myspace.com/aprilmarchstevehanft http://www.myspace.com/aprilmarchstevehanft Vinyle 180 grammes pour les 500 premieres copies
Avec Julian Cope Dag Erik Asbjørnsen est un véritable bienfaiteur de l'humanité. En plus de 300 pages le norvégien fou nous transmet une somme d'informations captivantes sur le Krautrock. Tout, ce livre couvre tout le spectre du rock allemand des disques "d'exploitation" tel cet album publié en 1970 par Europa Schallplaten qu'on a longtemps attribué à Deep Purple alors qu'il n'en est rien. Au fil des pages le lecteur aura le plaisir de lire un topo sur Höderlin un des meilleurs groupe de folk germain et bien sur tout ce que vous avez jamais voulu savoir sur Faust, Popöl Vuh, Ash Ra Temple, Neu, Can... Les esprits curieux de tout poils seront comblés par cette bible confectionnée avec passion et rigueur.
320 pages grand format et en Anglais- On se procure derechef pour 40 euros
Cosmic Dreams at play
A comprehensive guide to german progressive rock of the 1970's
Tous les fondus de Kraut Rock connaissent le "Krautrocksampler" de Julian Cope. La "suite" est parue depuis quelques temps sous la forme de "Japanrocksampler" un voyage passionnant au sein du Japon meurtri de l'après-guerre qui à l'instar de l' Allemagne dénazifiée s'invente un nouveau langage musical. D'abord sous influence américaine le rock made in Japan s'éloigne de son modèle et devient profondément original. Grand spécialiste et génie sur-cultivé Julian Cope écrit toujours aussi bien et j'espère qu'un éditeur français adaptera l'ouvrage. Je me propose pour la traduction en tout cas!
Pendant que vous y êtes allez visiter le site de Julian Cope http://www.headheritage.co.uk/ Le sorcier païen y déniche tous les mois des pépites musicales!
En France les amateurs de Todd Rundgren sont moins nombreux qu'aux États-Unis et en Angleterre et c'est bien dommage. Todd via Nazz, Utopia et quelques albums solos ("A Wizard a true star", "Something", "Runt" Utopia ("deface the music" est un must). J'ai eu la chance de devenir ami avec Mister Frog lui même, génie du synthé MS 20, clavier des premières années d'Utopia et boss désormais d'Ad Vitam Records (j'en reparlerai plus tard). J'espère que toutes les passionnantes histoires autour de M Frog, Woodstock et Todd Rundgren se concrétiseront sous forme d'ouvrage. En attendant j'ai écouté le nouvel opus du Todd "Arena" en me préparant avec impaztience au concert du maître le 20 novembre au Trabendo. www.trabendo.fr
Avec "Arena" au début j'ai eu peur. Était-ce la pochette un peu bizarre, ou les solos quasi-hard F.M qui m'inquiétaient? Un peu des deux j'imagine. Finalement "Arena" est un album qui devient passionant pour peu qu'on se plonge dedans. Anachronique Todd Rundgren propose un album qui aurait pu sortir entre 1972 et 1983. Le sorcier joue avec le mauvais goût et les guitares très je porte une coupe mulet et pourtant c'est magique. Des titres comme "Courage" ou "Weekness" sont du pur Rundgren dans ce qu'il a de plus captivant. De belles pop songs nappés de Philly sound onctueux. "Arena" est de ces albums sur lesquels on s'interroge au départ et qui finissent par nous hypnotiser au final. Avec Bobby Conn (http://www.myspace.com/bobbyconn) et Julian Cope (www.headheritage.co.uk) les disciples et Todd Rundgren le Saint Esprit la trinité glam-hard-weird-over the top le monde de la musique n'est pas encore perdu dans l'insipide indie plop. Au lieu d'acheter le nouvel AC/DC jetez-vous sur Arena. D'ailleurs "Arena" va beaucoup plus loin que la planète hard avec des titres tel que "Today" et son envolée Moogienne!!!
Les TV Guests sont de ces groupes qui ne bénéficient pas d'une promo mondiale sur toutes les télévisions. Certaines bonnes découvertes se repèrent en creusant un peu. Je vous recommande chaudement "Okay Today" Un album accrocheur qui mérite vraiment votre attention pour peu que la pop bien troussée à la qualité intemporelle soit votre tasse de thé. Je ne peux pas croire que le monde entier soit aspiré par une spirale de hype qui nous forcerai à écrire que les Virgin sont la découverte du moment. Le libre arbitre ça existe encore? non? oui?
Brian Wilson voulait reprendre ce titre de Sheena Easton popularisé en France par Sylvie Vartan juste avant d'enregistrer "That lucky old sun" sur la demande du Southbank center de Londres-
et en français ça donne
(souce interview de Scott Bennett dans le record collector d'octobre)
Décomposé en six parties "L'incal" est un chef d'oeuvre de la bande dessinée (ou de l'art séquentiel si vous êtes snob). Ces six volumes signés Moëbius (dessin) et Jodorowsky (scénario) comptent les aventures mystico ironiques de l'anti héros John Difool plongé dans un futur plutôt sombre. La porte de sortie viendra d'une pyramide blanche l' Incal.
Depuis les six volumes d'origines maître Jodo a écrit avant l'incal avec Janetov ou la jeunesse du héro.
Puis vint "après l'incal" abandonné après un volume à cause du surmenage de Moëbius.
Finalement c'est le très doué José Ladrönn qui reprend l'aventure avec "Final incal" .
Le monde de l'incal a généré également la série spin-off de "la caste des méta-barons" en 8 volumes (avec Gimenez au dessin) et très récemment "les armes du Méta-baron" (avec au dessin Travis Charest et Janetov).
Solar, Man Of The Atom #15 [1992]
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SOLAR, MAN OF THE ATOM #15 [1992] is the third and final issue of the
Valiant series that Ditko drew back in 1992, with the 21-page story "The
Power Trip...
Rich Martin - Rich Martin (1975)
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Résurrection ponctuelle!? Simplement une envie d’écrire quelques mots sur
ce disque, sans aucun doute ma redécouverte de l’année, un LP retrouvé par
hasard...
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Paper Airplane. Excellent Games To Entertain Inside Home Many of the paper
airplanes flying you do will be inside home, at home. Indoor flying has
some maj...
You No Longer Need to Beware of the Blog
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After ten fun-filled years, we're packing up shop here at WFMU's Beware of
the Blog. Many thanks to the dozens of volunteer authors who put in so much
time...
Karaoké La Machine Enchantée/ARTE
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Mon film "Karaoké La Machine Enchantée" est diffusé
Samedi 24 Janvier 2015
à 22h25 sur ARTE et ensuite en replay à cette adresse. Enjoy !
http://www.arte.t...
Laurindo Almeida - The First Surf Guitarist
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Okay, so finding that first conquistador who used the stringed axe to evoke
the thrill of the wave and the cool of the night-tide might prove
impossible....
1947project podcast #13, January 2008
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The LA true crime geeks riff on cases from January 1927, including the
tale of Bad Bert Best, Mr. Wrigley's oceanic marathon, the case of the
twisted wrist a...